Ethique familiale
Augustin Kamb Kanz
Mesvin – 3 Jeudis : 08-15-22 février 2024 de 17h à 19h
Depuis Vatican II (1962-1965), deux synodes généraux ont été consacrés à la question de la famille ainsi que plusieurs autres documents. Mais avant l’événement conciliaire
(Casti connubii, 1930), l’Eglise était déjà préoccupée par l’impact des mutations socioculturelles sur la vie familiale. Berceau de la vie sociale et lieu de la fraternité, la famille est à la fois une institution essentielle de la société et un espace intime où tout humain apprend et se prépare à entrer dans la vie active. La famille est aussi le lieu où la foi est accueillie et partagée (transmise) ; elle est, pour reprendre Familiaris consortio, une église domestique. Voulue par Dieu et sanctifiée par lui, elle est un lieu privilégié de communion fraternelle et de sanctification. Prenant au sérieux la crise qui affecte la famille, l’enseignement de l’Eglise vise davantage à fournir des outils de discernement (Amoris Laetitia, 2016) qu’à réguler la vie familiale.
Dans ce module, nous reviendrons sur quelques principes fondamentaux de l’éthique familiale (1), nous ferons également le point sur l’évolution qui s’est opérée depuis Gaudium et spes jusqu’à Amoris Laetitia (2). En effet tirant profit des recherches en science et en théologie, l’enseignement moral de l’Eglise sur la famille s’est enrichi. Mais les défis sont encore nombreux, avec des questions nouvelles (3) en discussion qui nécessitent des études approfondies et une fréquentation assidues des Ecritures et de la doctrine de l’Eglise.